L'Europe.
A peine élu, Nicolas Ier décide de renier les positions de campagne justes et républicaines (comme le non à l'entrée de la Turquie en Europe), mais au contraire de s'entêter dans des mesures "à prendre", en fait totalement inutiles, inefficaces ou bâclées.
Prenons comme exemple, la décision anti-républicaine qui est de faire passer, par le parlement, un mini-traité européen qui reprend substantiellement tous les détritus que l'on pouvait déceler dans la Constitution Européenne, alors que le peuple y avait dit "non". La France c'est la France, l'Allemagne, c'est l'Allemagne, l'Espagne, c'est l'Espagne, et jamais tous les pays européens ne seront une seule et unique nation : les différences de culture et de moeurs font qu'ils ne sont pas gouvernables de la même façon, et l'Angleterre et la Hollande l'ont compris.
A tous les pseudo-modernes, qui croient que c'est folie de la part de la France d'avoir refusé ce détestable traité, et qui sont persuadés que le peuple français ne vaut pas le peuple allemand ou le peuple Espagnol, ou encore le peuple Italien, car tous ces pays ont dit "oui" à la Constitution Européenne, il y a des choses à objecter, et une en particulier : partout où le traité a été accepté, c'est le Parlement qui a voté, mais en aucun cas la population. Si on avait directement fait passer la constitution par le Parlement français, les suffrages n'auraient pas été de 55% pour le "non", mais de... 90% pour le "oui" !
Et comme dirait NDA : "J'aime la France, je vote NON".
Et, pour terminer ce "chapitre", cette fameuse phrase de Phillipe Seguin, lui aussi gaulliste républicain,mais pas candidat en 2007 : "les trois gros candidats de cette campagne sont autant de détaillants qui vont chercher leur programme chez le même grossiste : l'Europe". A méditer...